La célèbre entreprise américaine Kellogg vient de lancer un fonds de capital-risque, dénommé « Eighteen94 Capital », afin d’investir dans les startups du secteur agroalimentaire (ou liées à l’alimentation).
1894 fait référence à l’année durant laquelle les frères Kellogg, fondateurs de la société, ont inventé leur première « céréale du petit-déjeuner ».
Un marché agroalimentaire en plein essor
L’initiative de Kellogg s’inscrit à la suite d’une longue série de créations de fonds destinés à prendre des participations dans les principales startups du florissant marché de l’alimentation mondiale (qui pèse chaque année quelques 4 billions $ !).
Pour expliquer la mise en place de ce nouveau fonds, Simon Burton, le Directeur Général de 1894, déclare : « Le rythme de l’innovation dans notre industrie a repris de façon spectaculaire, les choses évoluent rapidement, et l’investissement est une excellente façon de se faire une idée de ce qui sera important à l’avenir. »
Dans un premier temps, 1894 devrait investir au sein d’entreprises nord-américaines ayant un revenu annuel compris entre 5 et 10 millions $ et commercialisant aussi bien des aliments biologiques et des boissons que de nouveaux matériaux d’emballage ou des technologies de ventes et de marketing s’appliquant au marché agroalimentaire.
Classiquement, le fonds prévoit d’investir entre 1 et 3 millions $ dans des startups positionnées en série A ou B. Au total, le fonds est prêt à investir jusqu’à 100 millions $ au cours des cinq prochaines années, avec dans l’idée de s’ouvrir progressivement à l’international.
« Nous mettrons bien sûr l’accent sur l’alimentation », a déclaré Gary Pilnick, vice-président de Kellogg « mais nous restons ouverts aux technologies qui peuvent nous aider à atteindre plus facilement les consommateurs et les distributeurs. »
Le groupe Kellogg, principalement connu comme fabricant de céréales, possède également des marques végétariennes telles que MorningStar et Gardenburger, des marques de snacks salés comme Pringles, et bien d’autres marques encore.
Burton compte sur le poids du groupe et sur l’étendue de son expertise, notamment vis-à-vis des détaillants, pour attirer les entrepreneurs de l’agroalimentaire vers le nouveau fonds. Et Pilnick d’ajouter : « Nous avons l’état d’esprit du Midwest. Nous savons qu’il faut travailler à plusieurs et développer des partenariats pour faire avancer les choses. »
A ce jour, 1894 n’a pas encore annoncé de prise de participation.
Source : TechCrunch
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