Ross, c’est le petit nom du 1er avocat de l’histoire basé sur une intelligence artificielle. Il vient d’être engagé au sein du cabinet américain Baker & Hostetler. Il rejoint une équipe d’une 50aine de collaborateurs pour participer au traitement des dossiers de faillite.
Ross est basé sur le moteur d’intelligence artificielle Watson développé par IBM. Il est capable de lire et comprendre les éléments de langage, de formuler des hypothèses, de rechercher puis de fournir des réponses argumentées (en utilisant des références et des citations) avant d’enregistrer ses conclusions. Ross capitalise aussi sur son expérience, gagnant progressivement en vitesse comme en pertinence.
Les avantages du digital sans les inconvénients
D’après les géniteurs de Ross, « vous lui posez votre question en termes clairs, comme vous le feriez avec un collègue en chair et en os, et Ross parcourt le code en entier pour vous apporter une réponse documentée, basée sur la législation, la jurisprudence et toute autre source utile. En plus, il vérifie la loi et ses évolutions 24h/24 et vous informe immédiatement quand sont prises des décisions susceptibles d’affecter votre cas. »
Quant au cabinet Baker & Hostetler, il motive ainsi sa décision d’embaucher ce collègue pas comme les autres : « nous croyons que les technologies émergentes comme le calcul cognitif et les autres formes de machine learning peuvent aider à améliorer les services que nous offrons à nos clients. »
Le digital et ses innovations autrefois réservées aux films de science-fiction n’ont décidément pas fini de nous surprendre !
Source : Futurism
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